24 octobre 1989
Document de travail
… Jardin à la Française, c’est un terme de Lacan lui-même qu’il a employé pour qualifier ce qu’a été son travail pendant près d’un quart de siècle pour transmettre, pour assurer la transmission de la psychanalyse.
Je vais repartir de là où nous nous sommes arrêté au mois de juillet, ceci afin de permettre à ceux qui sont nouveaux venus, et à qui je souhaite la bienvenue, de pouvoir prendre plus aisément ce train en marche.
L’année dernière nous nous sommes plus particulièrement intéressé au sujet, à la naissance du sujet, et lorsque nous nous sommes quitté, se posait à nous ce qui se passe lorsque du sujet, du sujet de l’inconscient j’entends, apparaît, ou plus exactement naît. Lorsque ce sujet naît, il disparaît, il disparaît du fait de sa division par un signifiant, et de ce fait il y a une chute, un reste, ce que Lacan a appelé l’objet petit a, et avec la disparition du sujet apparaît le fantasme.
Lorsque je vous en ai parlé au mois de juin, c’était essentiellement pour parler de l’hystérique (avec) Dora, et je vous avais rappelé une phrase de Lacan, que lorsque le petit d’homme dès qu’il parle, il est soumis, il est en proie, nous dit-il au symbole et pas n’importe quel symbole, au grand phi, mais ce qu’il peut en écrire c’est un moins phi. Et le fantasme, ce fantasme qui se met en place, parce qu’il y a du sujet qui parle, ce fantasme va permettre d’obturer, de colmater si je puis dire, cette fracture du fait même de la parole. C’est le fantasme qui permet ceci.
Et à propos de ce fantasme, je crois qu’avant de parler du symptôme, il nous faut bien saisir ce qu’est le fantasme pour l’être parlant. Vous savez, nous avions parlé de la question de la création, plus exactement de cette question que se pose le petit d’homme à un moment : « D’où je viens ? D’où est-ce que je viens ? D’où viens-Je ? » Et je vous avais dis que la réponse, grâce au fantasme, cette réponse touchera la procréation. Chaque type de névrose y répondra à sa manière. Comment ceci peut-il se faire ?
C’est à dire, qu’est-ce qui permet que l’on puisse répondre par quelque chose qui concerne la procréation, alors qu’il s’agit de cette création, de ce qui fait qu’on vient d’un rien, de cette création ex-nihilo ?
C’est essentiellement le fantasme, et le fantasme qui nous intéresse, c’est celui que Lacan a appelé fantasme fondamental. On peut dire que c’est un ressort, c’est un espèce de ressort qui est mis là où il y a eut cette fracture, où il y a eut cette coupure du fait de l’entrée du petit d’homme dans la parole, c’est à dire dans le symbolique. Ce fantasme cette espèce de ressort qui est une phrase, nous dit Freud, en fait parce qu’il est ressort, il va permettre que puisse se mette en place toute une espèce de fantasmagorie, toute espèce de création si je puis dire, création littéraire dit Freud quelque part, enfin ce qui permet au sujet parlant d’avoir un écran, un écran qui va lui cacher quoi ? Qui va lui cacher d’abord qu’il vient de rien, qu’il vient de cette parole, qu’il vient de ce signifiant, ce signifiant S1.
Alors je dis tout de suite aux personnes qui sont en train de prendre ce train de ne pas s’effaroucher, de ne pas avoir peur, nous redisons toujours la même chose et en redisant ces mêmes choses nous les précisons et ceci permet de poursuivre le chemin. Donc n’ayez pas de peurs, n’ayez pas de craintes, mais je ne peux pas à chaque instant définir ce qu’est ce signifiant, ce qu’est cet objet petit a, je le ferais chemin faisant.
Donc le fantasme va permettre que soit caché au sujet parlant quoi ?
Un, qu’il vient de rien, deux, que du fait même de son émergence, son émergence du réel, il faut, s’il est sujet de la parole, qu’il renonce à une partie de la jouissance, qu’il y ait une perte de la jouissance, et c’est à ce prix là qu’il est sujet de la parole. Et cette perte de la jouissance, qui se fait dès le départ, dès qu’il y a du sujet de la parole, c’est la castration, c’est ce moins phi. Il est en proie au grand phi mais ce qu’il peut écrire c’est le moins phi. Et ce que le fantasme va lui permettre de cacher c’est cette castration, cette castration qui lui est imposée, qui est nécessaire s’il veut être sujet de la parole.
Et ceci a une importance parce que le problème qui se pose à l’autiste, ces problèmes concernent en fait cette jouissance, cette jouissance qui n’est pas abandonnée, et qui fait qu’il ne peut pas être sujet de la parole, il ne peut pas être du coté du sens, et il restera comme dit Lacan, cet être, cet être qui ne parlera pas.
Donc, la castration, dés qu’il parle le fantasme va permettre de n’en rien savoir, qu’il est là soumis à la castration, une castration nécessaire du fait de la parole.
Mais qu’est-ce que permet également le fantasme ? Le fantasme va permettre que soit oublié ce que Freud a retenu comme étant les traces d’un meurtre primitif.
Alors, lorsque ceci est dit comme cela, on peut penser que de la part de Freud il y a eut là disons, amusement, que ça manque de sérieux, mais ce n’est pas du tout ce que la clinique nous permet de saisir. C’est que, effectivement, Freud tout comme nous d’ailleurs, a été confronté à une difficulté lorsque avec ses premiers patients il a essayé de les guérir, de les guérir en espérant que le symptôme lui permettra de trouver le premier événement traumatique. Il n’en a été rien. Ce qui a fait que Freud s’est intéressé, a du s’apercevoir qu’il y avait là, non pas une réalité, un événement traumatique effectif, qu’il y avait fantasme. Mais puisqu’il n’arrivait pas à pouvoir dénouer le symptôme, ce qui lui était apporté par ses patients, et essentiellement par ses patientes hystériques, était tel que Freud a du se dire qu’il y avait quelque chose de réel, quelque chose qui laissait une trace qui n’était pas symbolisée, mais qui avait une importance dans la vie inconsciente, dans l’inconscient du sujet.
Il faut dire que Jung aussi a eut ces mêmes difficultés. Jung n’a pas donné la même solution à ces difficultés que Freud, et je crois que là on peut comprendre ce que Lacan nous dit lorsque à propos de Freud il nous dit qu’il a été fidèle à l’écoute de l’hystérique. Parce que fidèle à l’écoute de l’hystérique, (Freud) a du accepter qu’il y avait ce qu’il a appelé le père primitif, la nécessité de le tuer, pour qu’il puisse y avoir sujet de la parole.
Jung, il a conclu à quoi ? Il a conclu à un inconscient collectif. C’est vraiment tout à fait autre chose qui est donné là comme résultat, puisque Freud reste du coté du réel, du réel des traces mnésiques. Jung avec l’inconscient collectif préfère un savoir, un savoir qui est commun à tous. C’est le problème des archétypes. Et la conduite d’une cure va différer totalement selon la compréhension, l’écoute qu’on a eut et qui fait que le fantasme est là en place, le fantasme est là avec son noyau de réel. Alors que ce qui résiste si on le met du coté d’un savoir alors on est à la recherche d’un archétype sans fin. Ca a des résultats, des résultats qui sont parfois, parfois tragiques. Il arrive qu’on ait à suivre des personnes qui ont été soumis à cette espèce de quête de l’inconscient, de l’archétype, et croyez moi c’est tout à fait autre chose que de se dire qu’il y a un savoir qui échappera toujours, c’est à dire d’être du coté de Freud.
Donc ce fantasme qui nous arrêtait l’année dernière permet que la question de la création, on puisse ne pas y répondre par ce qui est effectivement : Qu’on vient de rien, qu’on vient d’une parole, on y répond par la procréation. Ce n’est pas la même chose se dire que c’est le coït des parents, d’une part, si on est obsessionnel, ou si on est hystérique que c’est la séduction.
Mais cette séduction, c’est un peut le type de ce que Freud nous a relaté à propos de Katarina, cette jeune hystérique que l’on trouve dans Les études sur l’hystérie. En fait, la séduction c’est ce qui s’est passé dans la vie de Katarina qui a assisté à la séduction de sa sœur par son propre père qui était aussi le sien et un enfant en a résulté.
D’un coté coït des parents, de l’autre séduction par le père, de toute façon ça permet de ne pas savoir qu’on vient de rien. Ca permet de ne pas savoir qu’en fait, il y a eut un meurtre primitif, il y a ce meurtre du père, et à la place on y met le père de l’œdipe. Donc c’est le fantasme qui permet ça, qui permet qu’il y ait effectivement cet écran.
Pour ce qui est du père primitif, je rappelle brièvement ce que Freud a essayé d’en dire dans Totem et Tabou. Dans Totem et Tabou, ça se passe en 12, donc Jung est toujours avec lui, et si on reprend des lettres on verra qu’à ce moment là c’était des soucis pour la communauté psychanalytique. Donc Freud, Totem et Tabou, avec Totem et Tabou il y a ce quelque chose qui fait que le sujet oublie qu’il a tué le père, reste avec sa culpabilité, mais qui lui permet de vivre, se soumet à la loi du père et en même temps il y a là, renonciation à cette jouissance. Les fils de la horde pour être sujets, pour pouvoir former une communauté, tuent le père, mais en même temps acceptent de renoncer à la jouissance, et à quelle jouissance ! C’est de jouir de toutes les femmes, comme (le faisait) le père jusque là, c’est à dire que personne ne prendra cette place du père. Tous iront chercher femme ailleurs.
Si je reprends ceci sous cette forme, c’est pour montrer l’importance de cette renonciation, de ce renoncement à la jouissance de ce qui est là au départ de toute vie d’un sujet, sujet parlant, et que Lacan avec ce qu’il nous dit du fantasme et du rôle du fantasme dès le départ, permet de reprendre ce que Freud nous dit de l’œdipe, de mettre en place ce complexe de castration qui est essentiel. Et vous savez que pour la conduite de la cure, le fait d’avoir buté sur ce complexe de castration, ceci Lacan pourra le lever grâce au fantasme. Bon, c’est un rappel et comme tout rappel, ce n’est pas toujours aisé de dire ces choses en quelques mots.
Si je reviens sur ce fantasme, ce n’est pas tant pour rappeler ce que j’ai dis à propos de l’hystérique, mais pour insister sur un point, c’est que le fantasme qui nous intéresse, ce fantasme fondamental est une phrase. C’est une phrase, mais c’est une phrase qui ne peut pas être dite par le sujet. Freud, dans on bat un enfant qui est ce fantasme fondamental, le deuxième temps, qui est effectivement le temps du fantasme, Freud nous dit que cette phrase je suis battu par le père ne peut pas être dite.
Ce que Freud a entendu c’est : Le père bat un enfant qui n’est pas moi, un enfant qu’il n’aime pas et c’est pourquoi il le bat. Ca, nous l’entendons au cours de notre pratique, la clinique est là pour l’appuyer et ensuite il y a un cercle d’enfants et un regard, on bat des enfants. Il n’y a plus le père.
Mais entre la première phase et la troisième phase, quelque chose s’est passé et ce quelque chose Freud l’a remarqué avec la modification de la voix, avec ce qui traduit une satisfaction, nous dit-il, autoérotique.
Cette phrase qui est la phrase du fantasme je suis battu ne peut pas être prononcée, n’est jamais prononcée, et Freud l’a déduit, nous a dit que c’est une construction de sa part, que c’est la logique qui l’a obligé à dire qu’il y avait entre la première phase et la troisième phase, une deuxième phase, et que cette deuxième phase, il y avait cette phrase qui n’était pas prononcée.
Si je parle de cela ce soir, c’est à cause de la discussion que nous avons eut samedi. Une partie de l’Ecole s’était réunie autour des travaux de Vaucresson. Nous avons discuté sur le travail de Mary, de l’érotomanie. Nous avons discuté également du symptôme et de la psychosomatique. La question du fantasme est venue au cours de notre discussion. Et à propos du psychotique, donc du Président Schreber, il a été dit que cette phrase que prononce Schreber « qu’il est beau d’être une femme en train de subir l’accouplement », que ça pourrait être le fantasme. Ca ne peut pas être le fantasme de Schreber parce que si c’était un fantasme, ce serait une phrase qu’il ne pourrait pas prononcer. Or Schreber prononce cette phrase. Ce qui se passe à ce moment là, c’est de l’ordre d’un phénomène élémentaire.
C’est exactement certains cas de présentation de Lacan. En particulier, je me souviens d’un cas où, c’est une personne traversant une rue, a comme une espèce d’éclair dans la tête et se dit une certaine phrase, phrase que nous allons retrouver tout au cours de cette présentation, l’observation de cette patiente, mais jamais, jamais Lacan en a fait un fantasme.
Le fantasme fondamental, la phrase ne peut pas se dire. Il peut y avoir des fantasmagories, il peut y avoir toute une série de créations, de jeux autour du fantasme, puisque le fantasme fondamental est un espèce de ressort. Mais cette phrase qui fait le fantasme n’est jamais prononcée.
J’insiste sur ce point, puisque ceci doit nous permettre de distinguer dans ce que nous aurons à faire cette année, le symptôme psychotique du symptôme névrotique. Et je l’ai ici marqué sur ce graphe, le graphe de la névrose, disons le graphe normal. (Solange Faladé dessine au tableau sur le graphe normal) Donc le fantasme est ici S barré poinçon petit a, ici il y a le désir, c’est à dire qu’il y a une deuxième branche, je reviendrai sur le détail du graphe pour les personnes qui viennent pour la première fois. Aujourd’hui c’est un peu une présentation de ce que sera l’objet de notre travail, j’apporte quelques éléments et je les développerai plus tard.
Donc ici pour ce qui est du névrosé il y a le fantasme qui est inscrit à ce niveau du graphe, et ce fantasme a des interférences avec ce qui est le symptôme que Lacan met ici sur ce graphe : s(A).
Vous savez que sur le graphe du psychotique Lacan nous dit que (cette deuxième ligne où il y a grand S barré poinçon, non) grand S barré poinçon petit a ne peut pas s’y trouver puisque la deuxième ligne S(A barré) et de ce coté ci S barré poinçon D qui est la pulsion, ne peut pas s’y mettre. Donc si l’on se fie, et la clinique est là pour nous dire que nous devons nous y tenir, Lacan nous dit que pour le psychotique c’est le bas du graphe qui rend compte du symptôme de la psychose, alors que pour le névrosé il faut que le fantasme soit pris en compte. Le fantasme a des interférences avec le symptôme.
Donc, la question pour moi a été (pendant un certain temps, il n’y a pas très longtemps) de me dire : mais pourquoi ne pas continuer par le fantasme vu ce que nous avons travaillé l’année dernière. Il semblerait que le fantasme, après tout, est ce qui est dans le droit fil de ce qui peut intéresser après avoir étudié ce qu’est la naissance du sujet de l’inconscient, c’est à dire celui qui occupe le psychanalyste. Il m’a semblé que, vu nos préoccupations et surtout ce que nous n’avons pas pu faire l’année dernière, le symptôme nous permettrait de reprendre ces éléments. Le symptôme comme je viens de vous le montrer, pour ce qui est du névrosé il y a à tenir compte du fantasme, mais il y a également à tenir compte d’un point que nous avions annoncé l’année dernière, qui est le moi.
C’est à dire que le symptôme n’est pas uniquement le fait d’un signifiant, ce signifiant qui représente le sujet, le sujet de l’inconscient, c’est également le fait du moi. Et je ne l’ai pas marqué sur le graphe, mais je le compléterais sur le graphe, et ce moi, vous savez que l’année dernière nous n’avons pas eu le temps de l’étudier et il me semble qu’il trouvera sa place dans ce que nous ferons cette année, car pour le symptôme, c’est à dire la traduction directe dans la conduite de la cure, il est important de tenir compte du signifiant, de tenir compte du moi, mais également de tenir compte de la jouissance, c’est à dire de cet objet qui choit, de ce petit a qui a une relation telle avec le sujet, le sujet divisé, le sujet barré, c’est à dire cette relation dans le fantasme, mais qui n’a pas moins d’importance dans le symptôme.
Donc pour pouvoir avoir une idée de ce qu’est le symptôme, celui qui nous intéresse, et Lacan dit qu’en fait pour nous analystes qu’est-ce qui nous intéresse ? C’est un symptôme dit-il analytique. Mais symptôme analytique pourquoi ? Parce que ce n’est pas un signe qui est ce qui fait le symptôme mais un signifiant. Je vous en donnerai un exemple tout à l’heure avec l’étude du cas d’hystérie d’Elisabeth Von R.
Donc pour pouvoir s’intéresser au symptôme, il y a à s’intéresser à ce qui est dans le symbolique : le signifiant, à ce qui est dans l’imaginaire avec le moi, et à cette jouissance, puisqu’en fait dans tout symptôme il y a une part de jouissance, et c’est lorsque cette part de jouissance est en faillite, lorsque cette part de jouissance ne répond pas à ce que peut en attendre le sujet, c’est à ce moment là que le sujet vient nous voir. C’est à ce moment là qu’il y a ce que nous appelons souffrance, et que le sujet vient nous voir. Donc c’est important de savoir qu’il y a à tenir compte de ces trois registres, de ce qui se passe dans ces trois registres. Lacan dit que le symptôme vient du réel, ça ne veut pas dire que le symptôme est réel, ça veut dire qu’il y a à tenir compte d’un élément du réel, dans le symptôme.
Le symptôme qui nous intéresse peut-être un symptôme, nous dirons, analytique, mais ce symptôme analytique ne veut pas forcément dire qu’il sera analysable. Le symptôme analytique peut n’être pas analysable. Et pour nous y retrouver nous allons partir de ce que Lacan appelait ses mathèmes, c’est à dire cette écriture qu’il a mis en place on ne peut pas dire que ce soit vraiment des mathématiques (inaudible) autant que la logique ou la topologie, mais il les a appelé mathèmes parce que c’est ce qui permet l’enseignement. Ce n’est pas par rapport aux mathématiques essentiellement.
Donc nous allons partir de ces mathèmes de Lacan et nous allons partir de l’écriture qu’il nous donne du symptôme, mais il nous donne deux écritures du symptôme, en tout cas j’en ai moi, conservé deux, retenu deux. Un qui est le sujet barré, le sujet barré c’est ce sujet de l’inconscient c’est celui qui nous intéresse, c’est à dire que ce n’est pas l’individu qui est là pris en compte, mais c’est ce qui peut témoigner de l’inconscient.
Donc ce sujet barré, Lacan nous dit qu’il peut être le symptôme, pourquoi ?
Parce qu’il est barré par le petit a. Il est barré du fait du signifiant mais ce qui maintient cette béance, cette barre, cette faille, cette fracture, c’est cet objet, ce reste de jouissance, qui fait que c’est entre savoir vérité que le sujet se trouve barré. Et c’est ce sujet qu’il prend comme mathème du symptôme. Et avec lui nous allons voir comment on peut dire quel symptôme analytique est analysable.
J’efface le graphe, (inaudible) le code et le message, mais je le ferai une autre fois.
Donc je pars du sujet barré, sujet barré par le signifiant, divisé par un deuxième signifiant et du fait de cette division il y a un objet qui choit. Et en fait cet objet est là qui maintient la division, la béance du sujet. C’est un point à savoir dès maintenant, puisque à cause de ce petit a, de ce reste, Lacan nous permet de différencier notre position, nous d’analyste, avec la position de l’homme de science puisque l’homme de science va faire en sorte que cette béance ne soit pas maintenue, que soit suturé ce petit a, ce qui n’est pas le cas du psychanalyste. C’est à dire que le psychanalyste doit tenir compte de ce qu’il y a de jouissance dans le symptôme.
Alors, ce symptôme que Lacan prend avec le sigle du sujet, du sujet de l’inconscient dans un premier temps, je rappelle, et pour ceux qui viennent pour la première fois, je leur dis que c’est à partir de la naissance du sujet, du sujet qui ne peut être que représenté par un signifiant, et pour que ce signifiant joue pleinement son rôle de signifiant, il faut qu’il y ait un autre signifiant qui lui permette d’être signifiant. Donc ce sujet sera représenté par un signifiant pour un autre signifiant.
Mais cette chaîne qui est là, au minimum, (Solange Faladé écrit au tableau S1-S1-S1 S1/S barré —> S2/a ) peut être dédoublée, alors cette chaîne est importante à avoir à l’esprit, tel quel pour ce qui est du symptôme, parce que cette chaîne est métonymique et la question de la jouissance est là, qui va courir dans ce qui est là dans la chaîne métonymique.
Donc sujet naît, naît grâce à un signifiant qui le représente pour un autre signifiant et il y a une chute c’est cet objet petit a.
Ceci (Solange Faladé montre au tableau S1/S barré —> S2/a) Lacan l’a appelé le discours du maître, le discours du maître en référence au maître antique et à la relation du maître avec l’esclave. Mais s’il l’a appelé le discours du maître, c’est aussi pour nous dire que c’est le discours de l’inconscient, car le maître, celui auquel nous avons affaire, c’est l’inconscient. Au cours de l’analyse, ce n’est pas l’analyste qui est le maître, Lacan nous le rappelle c’est l’inconscient.
Donc nous partons de ce qui s’est mis en place avec la naissance du sujet, ce qui s’est mis en place avec la naissance du sujet de l’inconscient, c’est l’inconscient lui-même, c’est lui qui est le maître, et dans un de ses séminaires, je crois que ce sont Les non dupes errent Lacan nous dit que ce S barré qui est en position de vérité, je crois que peut être, il faut que je le dise rapidement que Lacan a mis quatre places, agent travail production vérité, (Solange Faladé écrit au tableau les quatre places) à cette place de la vérité, donc où est le sujet Lacan dit que c’est le symptôme, car les effets de vérité, va être caché (inaudible). Donc le sujet qui est là en place de vérité c’est le symptôme.
Mais qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui se passe lorsqu’un sujet vient parce qu’il souffre ?
Prenons le cas d’Elisabeth von R. Élisabeth Von R. souffre, souffre vous le savez d’une paralysie et elle va voir Breuer. Elle va voir Breuer. Breuer note bien qu’il y a une paralysie, et se rend compte que ça n’a rien avoir avec la médecine. Il l’envoi à Freud qui fait un examen, vous le savez les personnes qui connaissent cette observation, fait un examen et Freud se rend compte que (pour ce qui) est de la neurologie, rien ne permet de retenir que cette paralysie est d’ordre neurologique.
Donc le signe qui fait que Elisabeth von R. vient consulter, ce signe ne va pas permettre de faire le diagnostic de ce qui intéresse le psychanalyste. Freud reste perplexe, continue à voir sa patiente, continue à faire des impositions de mains, mais a remarqué dès la première observation qu’il y a une place, une place où, lorsque lui Freud vient à examiner, la patiente manifeste nettement quelque chose de l’ordre d’une jouissance. Et cette place Freud en fait une zone hystérogène, mais anormale.
Donc il y a là déjà quelque chose, c’est un nœud de signe nous dit Lacan, qui intéresse le psychanalyste, il y a là déjà quelque chose, quelque chose qui n’a rien avoir avec la neurologie, avec le trajet neurologique de ce qui pourrait être une paralysie, que Freud a observé, a retenu. Il ne peut rien en dire.
Il ne peut rien en savoir, jusqu’à ce qu’elle, la patiente lui dise que c’est à cet endroit là que son père posait son pied lorsqu’il était malade et qu’elle lui faisait son pansement. Donc ce point de son corps a été un point particulièrement investi de jouissance. Freud le retient comme tel, continue son investigation, et parce qu’il est à l’écoute de cette femme, qui d’ailleurs lui dit à Freud de la laisser parler, de ne plus lui imposer les mains, et Freud l’écoute, Freud se soumet à ce qu’elle lui demande, Freud va pouvoir se rendre compte qu’en fait cette paralysie, qui n’a rien avoir avec une paralysie neurologique, apparaît quand elle est seule avec, et la première fois c’était avec le mari de sa sœur. Et s’étant trouvée seule avec le mari de sa sœur elle n’a pas pu marcher. Donc cette paralysie s’est montrée à (inaudible) lorsque seule avec. Donc ce seule avec on va le retrouver dans presque toute l’observation. Et c’est en fait ce seule avec qui est le symptôme pour nous analystes, qui est ce qui va représenter elle Elisabeth. C’est ce signifiant S1 qui représente ce sujet Élisabeth et qui va représenter ce sujet Élisabeth, et qui va faire que ce symptôme S barré va pouvoir être mis en place de symptôme analysable.
Note (à la place du travail, le sujet barré y est au titre de symptôme et donc le symptôme parce que à cette place de travail devient analysable)
Qu’est-ce qui se passe ? Il se passe qu’elle a vu Freud, Freud qu’elle met en position de maître (Solange Faladé écrit au tableau le discours de l’hystérique : S barré /a —> S2/S1) pour avoir le savoir de Freud. Quelque chose lui sera caché, c’est ce qui touche sa jouissance. Ceci Lacan en fait le discours de l’hystérique. Je ne sais pas si vous voyez bien. Enfin beaucoup d’entre vous connaissent ce discours, je le remets pour les personnes qui viennent pour la première fois. Donc, le sujet avec son symptôme s’adresse au maître, le maître Freud, pour avoir un savoir sur ce qui la dérange. Mais lui Freud, parce qu’il ne se met pas dans la position d’un médecin, va, au lieu d’être ce sujet supposé savoir, puisque c’est en tant que sujet supposé savoir qu’Elisabeth s’adresse à Freud, va mettre, elle, Elisabeth en position de sujet supposé savoir. Tout ça est dit un peut rapidement, mais enfin il faut commencer et ensuite les choses pourront s’éclairer du fait (inaudible).
Donc Élisabeth va voir Freud qu’elle met en position de sujet supposé savoir, parce qu’à cette place du travail c’est le savoir, dans le discours du maître.
Freud est en place du sujet supposé savoir, mais Freud parce qu’il est analyste va mettre, elle, Elisabeth dans cette place de sujet supposé savoir. Et c’est dans cette place de sujet supposé savoir, donc qui est ce discours de l’analyste que Élisabeth va pouvoir faire le travail qui lui permettra et, une guérison — et cette guérison elle peut l’avoir, enfin, je vais très rapidement parce qu’il y a beaucoup de péripéties dans cette observation, je ne m’y arrête pas ce soir — n’est possible que parce que ce savoir qu’elle veut, qu’elle est venue demander au maître, ce savoir qu’elle va elle-même mettre en place, c’est elle qui a indiqué à Freud, pourquoi à cet endroit il y avait cette réaction de jouissance de sa part, son père y mettait le pied. C’était un rappel. Ce savoir sera mis en position de vérité. Et dans cette position de vérité, Lacan nous dit qu’il n’y a qu’une face qui pourra être connue du savoir, de ce savoir qui fait que l’on vient voir le psychanalyste. C’est à dire que cette vérité, ce qui va se nouer au savoir, cette vérité ne sera toujours qu’une vérité mi-dite, que la moitié d’une vérité.
Enfin, ce que je voulais ce soir vous dire, à partir du symptôme qui nous intéresse et comment nous allons nous y intéresser, c’est que c’est un symptôme qui est analytique, qui doit être analytique, et pour cela il y a toute une série de, il y a des signifiants qui permettent de le repérer, et en particulier un, qui est le signifiant qui représente le sujet, (inaudible) ce signifiant est un. Mais encore faut-il pouvoir mettre ce symptôme dans une position telle qu’il soit analysable. Il ne suffit pas que le symptôme soit analytique, vous comprenez. Un obsessionnel peut venir nous voir avec toute sa batterie, tout son rituel, s’il ne peut pas être mis à cette place où il fera du travail analytique, on peut considérer que le symptôme n’est pas analysable.
Donc, le sujet supposé savoir, dans un premier temps c’est l’analyste. Mais dans le deuxième temps qui permet que l’on puisse avoir un symptôme analysable, c’est le patient lui-même. C’est le sujet lui-même qui doit être mis en place de sujet supposé savoir.
Ca, je crois que ç’est un point de l’enseignement de Lacan qui peut-être n’a pas été retenu comme tel, et Lacan déjà dans L’envers de la psychanalyse, il nous en dit quelque chose. Et c’est ce qui permet que ce savoir puisse être recueilli, mais non pas recueilli dans cette position qui est la position qui a avoir avec le plus de jouir, avec la jouissance, ce que demande le névrosé, mais dans une position telle que la vérité va pouvoir s’y nouer. Et cette vérité qui se noue, ne peut pas être toute dite puisqu’elle est frappée par la castration. Donc le symptôme qui nous intéresse sera à la fois analytique, sera à la fois aussi analysable.
Alors ce signifiant, ce signifiant S1, Lacan le reprend, le reprend à partir de ce seule avec. Ce seule avec il le reprend dans un de ses séminaires L’objet de la psychanalyse, et il en fait pour, elle, Elisabeth, c’est elle seule avec le beau-frère, seule avec le beau-frère elle ne peut plus marcher. Lacan dit qu’en fait le symptôme pour ce qui est du névrosé c’est seule, mais à quand la rencontre ? La rencontre c’est ce qui va permettre que le signifiant qui est celui qui le représente puisse là, faire que le sujet se mette dans une position telle que le savoir, le savoir sera noué à une vérité mi-dite.
Donc S barré, c’est une façon de pouvoir rendre compte du symptôme analytique, une façon de pouvoir en rendre compte c’est à dire de savoir que c’est savoir et vérité, savoir et vérité avec sa relation à la jouissance, qui est ce qui intéresse le psychanalyste.
Une autre façon de marquer ce symptôme a été s(A).
Ah ! J’ai effacé le graphe, vous vous en souvenez peut être de ce graphe, (Solange Faladé dessine au tableau le graphe du désir) je vais le remettre très rapidement pour ce qui est du névrosé (changement de face de la cassette) le sujet de l’inconscient donc, S barré s’adresse à l’Autre, va recevoir de l’Autre un message, ce message avec ce qu’il y a de l’empreinte de l’Autre, de ce qui a été prélevé sur l’Autre, c’est ce trait, ce trait unique, ce trait unaire comme le traduit Lacan, et ce message c’est ce s(A), ce message nous dit Lacan c’est ça le symptôme.
Ce symptôme, pour ce qui est du névrosé il y aura l’interférence du fantasme, et cette interférence du fantasme a une importance puisque Lacan va résumer, si je puis dire, ce que Freud a apporté, a apporté avec l’œdipe, le complexe de castration, la fin de l’analyse, Lacan le résume si je puis dire avec ce qui se joue dès le départ, dès la mise en place du sujet de l’inconscient, avec ce qui fait que lorsqu’on parle, on parle mais on est marqué, est marqué de ce qui est votre castration. Et ce qui est votre castration on s’efforce de n’en rien savoir, de n’en rien savoir grâce au fantasme. Et le travail de l’analyse, le travail analytique, c’est-à-dire ce qui va se faire avec le symptôme, le symptôme qui se mettra dans ces différentes places, le travail de l’analyse va permettre qu’il y ait un savoir qui se noue à la vérité, va permettre également que ce qui intéresse le fantasme, ce qui intéresse le fantasme soit pris en compte dans ce travail analytique.
Et, enfin, à dire les choses comme cela un peut, si je puis dire, en vrac, déroute peut-être. Mais ce que je veux tout de suite faire savoir c’est que là en prenant les choses ainsi, en mettant ce fantasme en relation avec le symptôme, c’est à dire ce qui est le message de l’Autre, ce petit s(A) ce signifié de l’Autre, Lacan va permettre de faire la différence entre une analyse qui tient compte de ce qui a été le travail de Freud et sa butée, une analyse qui tient compte de ceci que le sujet qui est celui qui nous intéresse, celui qui vient nous voir, vient nous voir, mais c’est un sujet qui n’est pas si je puis dire consistant, c’est un sujet qui est un sujet évanescent, c’est un sujet qui va être représenté par différents signifiants S1, et avec ce que ceux-ci véhiculent de jouissance.
Or ce sujet là en analyse, si l’analyse peut atteindre sa fin, ce sujet là va faire ce qu’il pourra avec sa jouissance mais il ne trouvera jamais aucune complétude. Ce sera toujours un sujet qui aura (eut) à prendre en compte sa castration, qui aura à prendre en compte ce qui était de ses relations avec ce père primitif, donc celui qu’il a dû tuer puisqu’il vie avec ça. Ce sera un sujet qui ne sera jamais un sujet complet, qui n’aura jamais de complétude, ce qui n’est pas la même chose. C’est-à-dire qu’il fera avec la barre (qui est sous son signifiant, sous son, oui) qui fait qu’il n’a pas de signifiant, la barre qui porte le sujet.
Donc, ceci pris en compte fait que la fin de l’analyse ne peut pas faire qu’il y ait une maîtrise du moi. Ce moi, je ne l’ai pas marqué sur le graphe encore, je vais le faire tout de suite, Lacan le marque ainsi : petit i de petit a (Solange Faladé dessine au tableau i(a)) c’est l’algorithme du moi. Si on ne prend en compte que ce qui est là du moi, on va s’efforcer d’avoir un moi fort. Et vous verrez lorsque nous allons détailler le symptôme et nous référer à ce que Freud nous donne dans le moi et le ça, cet article que nous n’avons pas pu travailler l’année dernière, vous verrez bien que la question du renforcement du moi est là, mais avec quand même ce qu’il nous dit concernant le narcissisme et qui n’est pas pris en compte, qui fait que le moi ne peut pas être renforcé. Ca ne peut pas être une maîtrise du moi. Le sujet doit faire avec son incomplétude.
Donc, il y a déjà là deux façons de prendre les choses, deux façons qui fait que ou on tient compte de ce qu’est le sujet de l’inconscient, ou on gauchit ce qu’est le sujet de l’inconscient puisqu’on veut s’efforcer de donner un moi fort, à la fin d’une analyse, ce qui ne peut pas être le cas puisque la question de la castration, la question de sa jouissance avec ce qu’il est de la perte de cette jouissance, n’est pas prise en compte.
Une autre façon, et Lacan nous parle de ces trois façons tout de suite dans l’acte analytique, c’est la façon d’être de quelqu’un comme Winnicott, quelqu’un comme Winnicott qui s’efforce d’être, et ça je crois que c’est un point que je n’ai pas encore du tout abordé ce soir, qui s’efforce de se présenter au sujet comme quelqu’un qui n’est pas barré. Ce grand A barré qui est ici, (Solange Faladé le montre au tableau sur le graphe du désir) ce grand A barré tel que Winnicott se présente dans une analyse, il se présente pour supporter de faire croire qu’il peut y avoir quelqu’un tel que le sujet à tout instant peut trouver une réponse satisfaisante à ce qui le met en (inaudible). Or Lacan et Freud nous disent que non, nous disent que non, pourquoi ?
Et c’est un point dont je n’ai pas encore parlé, parce que pour qu’il y ait du sujet de l’inconscient, du sujet parlant, il faut qu’il ait eu, qu’il ait rencontré un grand Autre barré, un grand Autre qui se présente, pourquoi Lacan le barre, il se présente comme lui aussi ayant un désir, il se présente comme vidé de la jouissance, c’est à dire qu’il va présenter au sujet qui se met en place, il se présente comme un lieu vidé de la jouissance, il se présente comme un lieu qui est certes un lieu où on peut trouver les signifiants, mais un manque qui est celui qui vient signaler, signifier au sujet qu’il y a un manque dans ce grand Autre, ce grand Autre auquel il fait appel.
Souvenez-vous, je ne vais pas re-détailler tout ce que j’ai fait l’année dernière, je redis les grandes lignes, donc ce sujet rencontre, pour qu’il puisse être sujet de la parole, il faut dans sa mise en place, dans son émergence, au cours de sa naissance, qu’il ait rencontré ce grand Autre, ce grand Autre avec son manque, avec son désir, avec ce qui fait qu’il n’existe pas, enfin nous en avons beaucoup parlé et ce soir je ne peux pas rentrer dans ces détails. Donc, il va faire l’expérience de ce qui ne peut pas lui apporter la complétude.
Or Winnicott se met dans une position telle qu’il s’efforce de faire croire à celui là qui vient le voir qu’il peut être un grand Autre complet, qu’il peut être celui qui permettra au sujet de trouver une réponse. Ceci n’est pas possible, ceci n’est pas possible car il ne peut y avoir de sujet de l’inconscient que parce qu’il a rencontré un lieu, une place, où manque la jouissance, un lieu, une place où le grand Autre en tant que tel n’existe pas. Mais par contre il rencontre le désir de l’Autre, et c’est là toute la difficulté, tout ce qui fait notre difficulté, c’est que ce grand Autre n’existe pas mais son désir nous le rencontrons, ce lieu, cette place, nous avons à faire à cette place. Enfin, il faudrait reprendre tout ce qui s’est dit avec la mise en place du graphe, on le reprend au fur et à mesure qu’on le détaille. Encore une fois là ce sont les grandes lignes.
Donc, il y a cette expérience que va faire nécessairement le sujet, et qui fait qu’il va dans tout ce qui l’intéresse, et aussi dans ce qui va faire son symptôme, dans ce qui va faire éventuellement sa souffrance, si sa jouissance vient à manquer, il va rencontrer, il aura rencontré ce grand Autre avec son désir mais ce grand Autre avec cette place qui manque, vide de jouissance et dans ce qui nous intéresse dans le symptôme nous avons absolument à en tenir compte. Et ceci fait la différence entre ce que Freud a pu trouver, ce qui a pu être sa butée, mais lorsqu’on dit que cette butée de Freud il le met avec la castration, il ne faut pas croire que toutes les analyses de Freud ont été marquées de cette butée, non. Dans certains cas ça a pu être franchit, mais Freud a remarqué que c’était là cette butée, et Lacan pour pouvoir dire : on peut aller au-delà, il ne dit pas que ça se fait toutes les fois. Il dit qu’on peut aller au-delà et on ne peut aller au-delà que si on tient compte de ceci, c’est qu’il y a un point dans le réel ce point dans le réel est ce reste de jouissance, ce reste de jouissance qui va venir recouvrir ce qui est la castration ce moins phi. Et c’est ce travail de clivage entre le petit a ce reste de jouissance et ce qui marque la castration, c’est ce travail que l’analyse à la fin, fera.
En somme, ce qui va nous intéresser cette année ci avec le symptôme, c’est, que nous le voulions ou pas c’est le parcours de l’analyse.
Alors, le symptôme, j’ai à la fois pensé aux personnes qui venaient pour la première fois et donc pas du tout habituée à notre façon de parler et qui devaient quand même pouvoir suivre, j’ai pensé à pouvoir apporter en bloc, présenter ce qui fait l’objet de notre travail et essayer de trouver une façon de dire et ça ne m’a pas été facile.
Un autre point qui nous intéresse c’est essentiellement ce qu’on va trouver dans le texte de Freud Inhibition symptôme angoisse. Vous avez peut être remarqué que cette année, je n’ai pas dans le libellé proposé un texte de Freud à l’étude. Je crois que c’est la première fois que ceci arrive et comme je n’ai pas marqué que c’était éclairé par l’enseignement de Lacan, c’est pourquoi j’ai commencé par les jardins à la française, bon, puisqu’en fait c’est toujours ce que nous avons fait. Nous avons toujours parcouru ces jardins à la française quelque soit le thème qui était à notre étude, que ce soit l’autoérotisme, ou autre, les pulsions. Ca s’est toujours fait, cette lecture de Freud, éclairée par l’enseignement de Lacan.
Donc, inhibition symptôme angoisse, je ne l’ai pas inscrit, mais il est quand même le texte de Freud que nous allons étudier puisque ce texte, Freud tout de suite à propos du symptôme, nous dit parlant du petit Hans, et j’en dirais un mot de ce petit Hans ce soir, nous dit qu’en fait c’est à partir de l’hystérie, et à ce moment là il fait de la phobie du petit Hans quelque chose qui a avoir avec l’hystérie, qu’il peut essayer d’éclairer ce qu’est le symptôme analytique, que pour l’obsessionnel ça pourrait apporter des choses intéressantes, mais pour le moment il ne peut pas en dire quelque chose. Et je crois que c’est important pour nous d’avoir comme ça des traces de ce qui dans son parcours a été pour Freud butée, arrêt, départ à nouveau. C’est ce que je vais m’efforcer cette année ci d’apporter.
Et Freud, tout de suite, à propos du petit Hans pour nous définir ce qu’est le symptôme, il nous dit que le cheval c’est le symptôme, le cheval c’est le symptôme pourquoi, parce qu’il vient à la place du père, que le petit Hans choisit cet animal, c’est l’animal de son angoisse, à la place du père, le cheval qui peut mordre, le cheval qu’il craint, comme le père. Mais Freud nous dit ça lui permet de continuer à aimer son père de reporter sur ce cheval, ce que, les sentiments qu’il a pour son père.
Si tout de suite ce point, de ce texte de Freud, je l’apporte, c’est parce que Freud nous dit d’emblée que le symptôme c’est une substitution, c’est une substitution. Et Lacan le reprend, dit : c’est une substitution, c’est une métaphore. C’est ça qui est le symptôme. Et ce cheval du petit Hans, vous verrez lorsque nous le reprendrons pour ce qui nous intéresse cette année, vous verrez comment Lacan au cours de son propre parcours avec ce qu’il y a aussi comme arrêts dans ce parcours, Lacan dans un premier temps nous en fait de ce cheval le signifiant à tout faire, mais nous verrons ce qu’il y a à entendre par-là, et ensuite comment il arrive à dégager ce qu’il dégage du symptôme.
Mais tout de suite pour ce qui est de la métaphore, pour ce qui est de la métaphore il retient, il nous dit que le symptôme est métaphorique. Et ceci nous permet d’en venir, d’être au point de départ, c’est à dire à ce que Lacan au milieu de son enseignement, c’est à dire au moment où il a pu définir ce qu’est le sujet pour cet inconscient structuré comme un langage, au moment où il le définit, et c’est ça que nous avons essentiellement travaillé l’année dernière, il le définit en nous disant que, il y a un signifiant qui va être pris dans les signifiants qui se trouvent au lieu de l’Autre et que ce signifiant ce S1 va être en somme la métaphore qui met en place le sujet barré. Pourquoi métaphore, puisque le sujet qui se met en place, et c’est pour ça qu’on peut dire que le symptôme vient du réel, le sujet qui va se mettre en place, (Solange Faladé dessine au tableau sur le graphe de l’infans) se met en place à partir d’un réel qui ne parle pas, l’infans, il n’est pas encore sujet (mais) on parle de lui. Il y a là des signifiants, des signifiants (inaudible) S1, des signifiants on parle de lui, disons que ceci c’est le réel. Quand il va se mettre en place, c’est à dire quand il va parler, quand il va être sujet, il prend lui l’infans — il faut que je (inaudible) c’est important — lui qui est baigné dans cette jouissance, lui, Lacan le représente cet être chut dans le réel, dit-il c’est à dire le produit de ce qui s’est passé entre le père et la mère, disons les choses rapidement comme cela, lui qui est là chut dans le réel, il en fait un petit a, baigné dans la jouissance. Pour qu’il puisse être sujet, pour qu’il puisse ici venir comme sujet, pour que sa première demande puisse faire qu’il y ai du sujet, il va y avoir substitution d’un de ces signifiants à, au petit a qui est là, ce petit a du réel qui est ce qui va représenter cet infans baigné dans la jouissance, il va y avoir cette substitution, cette métaphore qui fait que un signifiant va pouvoir le représenter, le représenter, où lui va être là, sujet barré puisqu’il n’y a aucun signifiant qui soit le sujet, il ne peut qu’être représenté.
Mais ce qui est important, ce qui est important c’est de savoir que la substitution dont parle Freud, il en parle pour Hans, mais Freud au départ, quand il met en place, il est avec, c’est la phénoménologie, ce que l’expérience de tous les jours lui permet de recueillir et ensuite il essaye d’en faire une clinique. Mais cette substitution ce cheval qui est mis à la place du père et qui est le symptôme, mais c’est ce qui va se passer au départ, ce qui fait que pour qu’il y ait du sujet de l’inconscient, pour qu’il y ait du sujet pour cet inconscient structuré comme un langage, il faut que puisse se substituer à ce petit a un signifiant. Ce signifiant S1 qui est le signifiant du ça parle de lui.
Donc, c’est dès le départ, c’est dès la mise en place du sujet de l’inconscient que le symptôme va pouvoir également avoir, si je puis dire, son lit, le symptôme qui sera différent selon ce que le sujet rencontre dans sa rencontre avec le symbolique, ce qui est de l’ordre de la tuché lorsqu’il n’est plus baigné dans le réel, mais il devient ce sujet parlant, ce sujet qui renonce à une partie de la jouissance qui est celle qu’il connaît en tant que infans. Lorsqu’il devient sujet se met aussi en place cette métaphore qui fait que le symptôme aura son lit le moment venu, c’est à dire cette métaphore de départ, cette métaphore du sujet permet que le symptôme soit là, mais en même temps ce symptôme, il faut dire que, c’est marqué de tout ce que Freud nous apportera chemin faisant, puisque Lacan nous dit qu’il n’y a de métaphore que de métaphore paternelle. Et nous comprenons pour qu’il puisse y avoir du sujet barré, pour qu’il puisse y avoir du symptôme de la névrose, le symptôme qui nous intéresse, il faut que la question du père, le père qui sera pour Freud le père de l’œdipe, mais que Lacan déjà met en place, il faut que cette question du père soit là, connue par celui-là qui d’infans devient sujet parlant, sujet de la névrose.
Donc, c’est tout à fait important de noter que dans ce passage de Freud dans inhibition symptôme angoisse où d’emblée il nous dit que pour définir le symptôme, le symptôme c’est une substitution. C’est le cheval qui a été substitué au père et cette substitution on la retrouve là dans cette métaphore du sujet, dans ce qui fait que du sujet se met en place. Le sujet se met en place avec ce qui est sa part, ce qui est son symptôme qui se déclarera plus tard mais il faut qu’au départ il y ait ce qu’il faut pour, c’est à dire que la question de la castration avec ce qui est la métaphore paternelle, c’est à dire ce que Freud dira être l’œdipe, tout ceci va se jouer dans cette rencontre du réel avec le symbolique, et c’est là en fait la mise en place de tout ce qui va, si je puis dire, conditionner, après tout on le trouve ce terme chez Freud, le sujet qui nous intéresse qu’il soit sujet de la névrose ou qu’il soit sujet de la psychose.
Sujet de la psychose, la question du réel et de sa rencontre avec le symbolique se pose différemment puisque cette renonciation à la jouissance ne peut pas, ne s’inscrit pas chez lui. Il est bien barré parce qu’habité par la parole, mais il n’est pas divisé. C’est à dire que ce qui est pour le sujet de la névrose, je l’écris ici, (Solange Faladé écrit au tableau jouissance ; j’ouis-sens) ce qui est de l’ordre de la j’ouis-sens ce jeu de mots que Lacan fait à propos de la jouissance, puisque avec le névrosé du sens pourra être saisit dans ce qu’il porte avec lui dans son symptôme, lorsque du travail analytique se fera. Chez le psychotique il en sera tout autrement, car le psychotique continue à baigner dans la jouissance. Le psychotique ne renonce pas, et c’est là toute notre difficulté pour pouvoir en rendre compte, ne renonce pas à ce petit a baignant dans la jouissance. Et c’est pourquoi dans bon nombre de présentations de Lacan il arrive qu’il puisse nous montrer et nous démonter que là il y a un sujet barré, un sujet barré qui est équivalent à un petit a. C’est à dire que le sujet de la psychose, le sujet de la psychose qui n’est pas divisé parce que ce grand S de A barré ne sera pas rencontré par lui, ce sujet, il sera équivalent à ce qu’au départ il était, un petit a baigné dans la jouissance.
Donc il m’a semblé que plutôt que de travailler le fantasme dans ce groupe du mardi, ce n’est pas uniquement parce que c’est travaillé le samedi que je ne l’ai pas retenu, mais plutôt que de travailler le fantasme, il m’a semblé que prendre le symptôme, le prendre à partir de ce qui a été notre défrichement de l’année dernière autour de ce sujet, du sujet de l’inconscient structuré comme un langage, il va nous être possible de reprendre non seulement ce que nous avons travaillé mais les points que nous avons du laisser, le temps nous ayant fait défaut, et en même temps de comprendre comment Lacan à partir de ce que la science actuelle — que ce soit la linguistique, métaphore métonymie, il s’y est intéressé et a donc traduit ce que Freud nous dit dans inhibition symptôme angoisse à partir de métaphore — ce que la science, ce que le réel, la logique, la topologie enfin tout ce qu’il s’est servi, on pourra voir comment il s’en sert en partant de ce qu’est la découverte de Freud, en apportant ce que lui Lacan apporte de sa pierre à cette découverte, et ce qui éclaire pour nous notre clinique de tous les jours en sachant que ce symptôme auquel nous sommes confrontés quotidiennement, ce symptôme si nous voulons le saisir nous ne pouvons le faire qu’en tenant compte de sa relation avec les trois registres que Lacan a distingué avec le réel. Et nous venons de voir comment avec le réel nous pouvons en saisir quelque chose, ce qui nous permet de savoir pourquoi Lacan dit : il vient du réel. Il faut qu’il y ait cette substitution métaphorique qui permet que du sujet barré, du sujet parlant se mette en place. Il faut donc qu’il puisse (être) parlant, et on verra avec la chaîne signifiante c’est à dire tout cet essaim de S1 qu’il peut représenter le sujet, la chaîne, ce que cette chaîne métonymique, cette chaîne de S1 véhicule de jouissance, et nous verrons que pour le sens que nous pouvons avoir à dégager, pour le symptôme, ce reste de jouissance doit être pris en compte, ce reste de jouissance qui est ce qui permet que soit maintenue la division du sujet entre savoir et vérité. Nous verrons que nous pouvons nous intéresser au symptôme en tant qu’analytique et en tant que pouvant être analysable qu’à ces conditions là.
Je m’excuse pour cette présentation un peu (inaudible), un peu en vrac, ça n’a pas été facile pour moi mais j’espère quand même avoir pu vous montrer l’intérêt qu’aura pour nous cette question du symptôme, cette année, c’est à dire que ça nous permet de rester dans le droit fil, si je puis dire, de ce qui depuis quelques années nous réunit ici, depuis que nous avons commencé à nous intéresser à l’autoérotisme, c’est à dire à ce qui a permis à Freud de dégager la pulsion, en tant que pulsion partielle, d ‘en arriver aux avatars, prenons le mot de Lacan, aux vicissitudes de cette pulsion, et donc ce qui nous a conduit à travailler l’inconscient et le refoulement et avec cet inconscient et ce refoulement la question de son sujet a pu être abordée par nous et maintenant ce sujet de l’inconscient tel que nous l’avons dégagé à partir de Freud et de Lacan, c’est ce symptôme qui cette année va nous retenir.
(Inaudible)
Questions
Alain Jamain :
Depuis qu’il est tant question des essaims d’S1 il devient de plus en plus difficile de concevoir S2 comme un savoir (inaudible) !
Solange Faladé :
Dans D’un Autre à l’autre il dit que justement c’est un savoir qui ne se sait pas, que le savoir qui nous intéresse, qui est le savoir de l’inconscient c’est un savoir insu, c’est un savoir qui ne se sait pas. Alors, il ne peut pas y avoir un S2 de S2. Un S2 de S2 voudrait dire qu’il y a un Autre de l’Autre. L’année dernière je l’avais, je crois pris assez en détail. Il dit qu’il y a dans l’inconscient un savoir qui échappera toujours. Il y a le refoulement originaire, il y a l’Urverdrangung. A cause de ce refoulement originaire il ne peut pas y avoir un S2 de S2. Il y a un S2 et c’est ce S2 seul qui permet à tous ces signifiants, à tout cet essaim de signifiants (Solange Faladé écrit au tableau) il y a toute une série de signifiants S1 dans ce lieu de l’Autre, il y a toute une batterie de signifiants. Et pour que ces S1 puissent être véritablement des signifiants c’est à dire différents, enfin toute la définition que les linguistes nous donnent du signifiant, et pour que ça puisse répondre à ce que nous même nous trouvons dans notre clinique il faut qu’il puisse y avoir un, qui permette que tous ces signifiants, tous ces S1, (inaudible) de S1, représentent le sujet. Il n’y a qu’un seul S2 parce que ce S2 ne fait pas partie du corps des autres signifiants. C’est le signifiant qui vient signifier que la grand A est barré. Le grand A est un grand A (nous dit Lacan), une place vide, un grand A qui est vidé de la jouissance. C’est un grand A qui, s’il est si je puis dire retenu par le désir qui est le sien, il est là avec son manque et Lacan a expliqué ce manque avec son inconsistance, son inexistence, son inconsistance, le fait qu’il soit vidé de la jouissance ce lieu. Ce qui fait qu’il n’y a qu’un signifiant qui va permettre de saisir que nous avons à faire à un lieu où manque, qui est vidé de la jouissance (c’est) ce grand S de grand A barré, et dans l’article Subversion du sujet il dit grand S de grand A barré c’est le signifiant, c’est un signifiant qui est celui qui permet à tous les autres de représenter pour. C’est parce qu’il y a ce signifiant S2 que les autres signifiants peuvent représenter le sujet. Et c’est le problème du psychotique, parce que le psychotique, il n’y a pas ce S2. Il y a ce maillon qui manque, et lorsque Lacan nous dit que c’est (inaudible) alors quelle est la représentation pour le psychotique, c’est là ce qui rend cette clinique aussi difficile pour nous puisqu’il n’y a aucun signifiant qui permette que ce sujet soit représenté. Je ne sais pas si ça vous éclaire ou convainc.
Je pense que c’est parce que nous sommes dans le cadre de l’inconscient, l’inconscient Freudien et Lacan nous dit dans Subversion du sujet, c’est parce que nous sommes dans le cadre de l’inconscient que cet inconscient est un savoir qui ne se sait pas, c’est dans cet inconscient on ne peut pas tout savoir. Il y a un savoir qui est définitivement refoulé. Il y a ce refoulement originaire et ce refoulement originaire, lorsque Lacan le reprend dans le séminaire Les quatre concepts ou dans La signification du phallus il nous dit que la première demande qui fait qu’il y aura du sujet cette première demande ne reçoit pas toute la réponse de l’Autre, il va y avoir un signifiant, des signifiants qui n’auront pas reçu de réponse. Dès lors que le sujet va faire sa deuxième demande, sa troisième demande, sa quatrième demande, tout ce que vous voulez, les signifiants qui au cours de la première demande n’ont pas reçu de réponse vont être définitivement refoulés. C’est ainsi qu’il essaye de nous faire saisir ce qui a été mis en place (inaudible).Si bien que nous avons à faire dans ce qui nous intéresse, nous, à un savoir qui ne peut pas être tout. Nous ne pouvons pas savoir tout le savoir de l’inconscient.
Vous n’êtes pas plus convaincu Jamain ?
Qu’il y ait plusieurs signifiants qui puissent représenter le sujet, puisque ce sujet est un sujet évanescent et qui se retrouvera sous d’autres signifiants pour le représenter, mais il n’est représenté que pour un seul signifiant, à cause de ce qu’est notre structure de langage, à cause de ce à quoi nous avons à faire, que nous avons à faire à un lieu, un grand Autre où il y a un vide et ce vide c’est ce qui vient marquer le pas de jouissance qui est dans l’Autre. Et c’est aussi ce vide, ce - pas de jouissance - qui fait qu’il peut y avoir ce - pas de sens -, qu’il peut y avoir cette métaphore et que c’est à partir de ce pas de sens que du sens nouveau peut être apporté. Et il me semble que si on reprend les manifestations de l’inconscient, c’est à dire ce qui a avoir avec les trébuchements de la parole et qui fait que par exemple le symptôme se sépare des autres manifestations de l’inconscient, peut-être, là on peut mieux saisir ce qui est autour de ce grand S de grand A barré.
Ce sont des points que, je n’en ai pas parlé ce soir, mais forcement on aura à en parler de ce qui fait que le symptôme, bien qu’on puisse en faire une formation de l’inconscient, ne se trouve pas, n’a pas à être remonté au milieu de ce qui a avoir avec le, tous les trébuchements de la langue que ce soit le lapsus, que ce soit le mot d’esprit.
Est-ce qu’il y a d’autres questions ?