Journée d’étude
Une femme aura un rapport Autre à la castration. Elle ne peut s’inclure "toute" dans la fonction phallique ce qui rend plus lâche son lien à la métaphore paternelle. Qu’implique une telle position subjective ? Quels peuvent en être les effets quant à la mise en place de sa structure ? Est-elle pour autant plus sujette à l’effondrement psychotique ?
Nous tenterons de préciser les conséquences cliniques de la position subjective d’une femme en reprenant les débats sur l’hystérie grave ou les épisodes dits "psychotiques" dans la névrose. Nous interrogerons aussi des traits spécifiques de la psychose chez une femme, à travers le rapport à l’enfant ou la question de l’érotomanie.
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Programme
9h15 – Accueil
9h30 - Pierrick Brient - De la féminité dans la structure
Nous essaierons de préciser en quoi le rapport Autre d’une femme à la castration met en question l’approche structurale (névrose, psychose, perversion).
10h45 – Pause
11h - Laurence Levy - Questions cliniques autour de la structure de Camille Claudel
Nous interrogerons, avec les éléments anamnestiques dont nous disposons (Ecrits, œuvres, …) la structure clinique de l’artiste Camille Claudel : Psychose paranoïaque ou névrose hystérique grave ?
12h15 – Pause
14h15 - Edith Chassé - L’enfant pour une femme psychotique
Dans ce temps singulier pour chacune de "devenir mère", nous questionnerons les spécificités liées à la structure psychotique de la femme.
15h30 – Pause
15h45 - Patrick Herbert - L’érotomanie
Cette "maladie d’amour" se rencontre le plus souvent chez les femmes. Quelle est la source de cette conviction délirante d’être aimée ?
17h15 – Fin de la journée